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En remontant la Risle

En arrivant par la D 133, face à Champion, on peut apercevoir au hameau de Vieilles, pas très loin de la ligne de chemin de fer, des canards colvert dans la Georgette, un héron cendré ou deux et une aigrette garzette par jour de chance ! En levant un peu la tête, il n'est pas rare que 2 ou 4 cygnes tuberculés vous survolent se dirigeant vers la vallée.

Puis en traversant la ville en direction du stade de Magenta, la route suit des cours d'eau, des plans d'eau où les poules d'eau, les bergeronnettes grises et des ruisseaux s'envolent ou piaillent à votre approche. Quand les prés dans la vallée, comme cette année, baignent souvent, des hérons cendrés, des chevaliers cul-blanc se régalent de petits vermisseaux.

Puis en continuant vers la Bigotière, à gauche, dans les peupliers, des hérons y ont élu domicile, de nombreux nids sont encore bien visibles dans lesquels, en mai juin 2 ou 3 petits attendaient les parents, en faisant claquer leur bec.

Quand on a la chance d'y passer lh avant la tombée de la nuit, tous les hérons, entre 40 et 50 individus reviennent au bercail pour y passer la nuit. A mon dernier passage, j'ai eu la joie d'y voir avec une grande aigrette, en vol. Malgré mes recherches, je n'ai pu voir où elle s'était posée.

Ensuite, après passage de la Risle sur un petit pont romantique à souhait, on arrive sur le lac de Grosley, où, suivant la saison, vous verrez des hirondelles de rivage, les premières, annonçant le printemps. Un balbuzard pêcheur, si vous vous étes levé au petit jour vient s'y ravitailler quelquefois. Pour ma part, ce n'est pas encore un nicheur. Il m'est arrivé également d'observer une guifette noire faisant de belles arabesques.