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GONm ACTU OCTOBRE 2021 N°78

Sommaire

  • Chronique ornithologique du mois de septembre 2021
  • Bird Parade : quelques données  statistiques du mois
  • Le billet de Jean
  • La carte du mois
  • La Kartabla
  • Actualité du GONm en septembre   2021
  • Le calendrier du mois d'octobre 2021 :  animations, stages, chantiers, réunions et enquêtes.

Chronique ornithologique de septembre  2021.

Les espèces colorées en rouge sont soumises à homologation, soit CHR (comité d'homologation régional), soit CHN (comité d'homologation national)

Cette chronique ne peut que survoler l'ensemble des données fournies sur Faune Normandie. Les oiseaux les plus communs sont volontairement peu traités. Pour éviter une trop grande longueur de cette chronique, le nombre d'observations quotidiennes est volontairement limitée.

La chronique ornithologique est  envoyée sur support papier aux adhérents ne disposant pas de système numérique et qui en ont fait la demande.

Météorologie

Le temps est sec et agréable en début de période avec des pics de chaleur supérieurs à 30 à Caen le 6 et le 7 septembre. Il fait chaud jusqu'au 9. Ensuite, le temps devient plus capricieux avec de bonnes pluies le 14/09. La fin du mois est variable, alternant passages nuageux et soleil mais le temps est plutôt agréable. Globalement, le mois de septembre est doux et sec, conformément aux 3 dernières années.

Toutes les photos peuvent être légèrement agrandies d'un clic !

Mois de septembre 2021

Première décade

Le ballet des puffins et des labbes commence : puffin fuligineux le 1/09 à Gatteville (50,  un labbe à longue queue et 4 fulmars boréaux.  Le pipit rousseline est entendu le 2/09 à Carolles (50) : c'est le principal site de contact en Normandie mais  d'autres sites apparaissent comme le 5/09, Moutiers-en-Auge (14) et Suré (61), ainsi que  le 8/09, Fourches (14). Le torcol fourmilier est vu le 2/09 à Conteville (27) et  un pluvier guignard passe sous les falaises à Carolles (50).11 données de chevalier sylvain apparaissent ce mois-ci dont une, répétée   le 3/09 à Saint-Mards-de-Fresne (27).  Il est nécessaire de s'assurer de l'identification de l'espèce, confondue assez souvent avec le chevalier culblanc plus courant. Autres observations du 3/09 : alouette lulu à Pont-d'Ouilly (14), torcol fourmilier et gobemouche noir à Merville-Franceville (14), 21 goélands cendrés à Les-Préaux (27), grèbe à cou noir et guifette noire à Bréhal (50), fuligule milouinan à Gonfreville-l'Orcher (76). Le bruant ortolan est identifié le 4/09 à Appenai-sous-Bellême (61). 4 combattants variés sont photographiés le 4/09 à Céaux (50). 1 bihoreau gris est vu le 4/09 à Condé-sur-Risle (27). 44 bécassine des marais sont observées le 4 à Sainte-Opportune-la-Mare (27) et 8 grandes aigrettes et 20 barges à queue noire. 210 avocettes élégantes volent en groupe  le 5/09 à Colleville-sur-Mer (14). Le bruant ortolan passe le même jour à Carolles (50). Gobemouche noir et pipit rousseline passent à Suré (61). Le pic noir est vu le 5 à Amfreville-la-Voie (76), tout comme le tarier des prés.

Un martinet noir est vu le 6/09 à Carolles (50).  Un gobemouche noir est photographié le 6/09 à Saint-Quentin-sur-le-Homme (50) : c'est une des 11 données du mois la plupart de la première décade avec 1 le 4 à Petiville,  le 5 à Suré (61), le 8 à Chausey (50), le 9 à Carolles (50) et le 11 à Louviers (27). Le bihoreau gris est contacté le 6/09 à Tocqueville-en-Caux (76) et Saint-Jean-le-Thomas (50). La gorgebleue à miroir est visible à Sandouville (76). 2 hiboux des marais sont aperçus sur la Prairie le 6 à Caen (14). Les limicoles se montrent à Merville-Franceville (14) : bécasseau cocorli, combattants variés, barge rousse et chevalier aboyeur. Une cigogne noire de première année séjourne le 6 à Sallenelles (14). Le courlis corlieu est présent à l'unité à Genêts (50) et Colleville-Montgomery (14).530 courlis cendrés et 30 chevaliers gambettes sont concentrés le 7/09 à Vains (50). Le faucon pèlerin a élu domicile à Avranches (50) : il est vu le 7/09 sur un bâtiment ancien de la ville. Grèbe à cou noir et héron pourpré sont vus le même jour à la Grande Noé (27). Le busard Saint-Martin est noté le 7/09 à Caorches-Saint-Nicolas (27). Une rousserolle turdoïde est signalée le 7/09 à Sandouville (76). Une sterne caspienne passe sous les falaises le 8/09 à Carolles (50) : cette grande sterne au cri puissant est rare en Normandie. Le labbe à longue queue*, rare lui aussi, est observé le 8/09 au large de Granville (50) : sont vus aussi lors de la même sortie, un maximum de 45 océanites tempêtes. Un torcol fourmilier apparaît le 8 à Saint-Loup-de-Fribois (14). 8 gobemouches gris sont de passage à Chausey (50). Deux jeunes faucons hobereaux sont nourris en vol le 9/09 à Champsecret (61). Un bruant ortolan est enregistré le même jour à Feuguerolles-Bully (14). Un milan royal passe à Gonfreville-l'Orcher (76).

Une jeune hirondelle de fenêtre est au bord du nid le 10/09 à Valognes (50). Le gros du passage de tarier des prés a lieu pendant la première décade avec 50 données sur 82 mensuelles, dont 10 le 10/09 à Daubeuf-près-Vasteville (27). 26 spatules blanches passent le 10 à Maizet (14). 6 bécasseaux minutes, 231 grands gravelots, 113 bécasseaux variables et 57 bécasseaux variables sont comptés le 10 à Graye-sur-Mer (14). Une sterne arctique* est vue sur la zone côtière le 10 à Jullouville (50). Le balbuzard pêcheur est observé ce même jour, à Montmartin-sur-Mer (50), à Ouistreham (14). Une bondrée apivore est notée le 10 aussi à Saint-Etienne-du-Rouvray (76) et 2000 huîtriers-pies en baie de Seine, à Gonfreville-l'Orcher (76), 11 sarcelles d'hiver aussi. Et enfin, une marouette poussin se fait voir à Sainte-Opportune-la-Mare (27)

Photographies : labbe à longue queue (Corentin Rivière), gobemouche noir et sterne arctique (Maude Lerenard)

 

Deuxième décade

Un bécasseau tacheté* est observé et photographié le 11/09 à Merville-Franceville (14) et un autre le 13 à Vrasville (50). Un goéland pontique est identifié le 11 à Quiberville (76). Un balbuzard pêcheur* est vu le 13/09 à Saint-Lô (50) sur le plan d'eau des Ruinières : il était attendu depuis longtemps, la dernière  observation datant de près de 20 ans. Un autre martinet noir passe le 13/09 à Carolles (50). Le traquet motteux passe pendant tout le mois mais surtout dans les deux premières décades : à noter, 39 individus le 13 à Bricqueville sur Mer (50). 50 gravelots à collier interrompu sont regroupés le 14/09 à Ouistreham (14). 1 héron pourpré est vu à Saint-Samson (14). 32 cigognes blanches se nourrissant sur un pré fauché à Ecausseville (50). 1 bécassine sourde est repérée à Tourville-sur-Sienne (50). Un bihoreau gris est vu le 16/09 à Feuguerolles-Bully (14)., 5 barges rousses et 12 chevaliers gambettes à Sallenelles (14). déjà 53 canards souchets, 25 bécassines des marais et  une sarcelle d'été le 16 à à Sainte-Opportune-la-Mare (27). Héron pourpré, bécassine sourde, faucon hobereau et busard des roseaux sont visibles le 16 à La Grande Noé (27). Un élanion blanc est à Cosqueville (50) et également 5 bécasseaux minutes, 2 bécasseaux cocorlis et 41 barges à queue noire. Une marouette ponctuée passe de nuit à Carolles (50).

Le rossignol philomèle bénéficie de 6 données en septembre, émanant  toutes des falaises de Carolles (50) dont une le 16/09. Un pluvier guignard s'arrête le 17/09 à Colleville-Montgomery (14). 2 butors étoilés sont repérés à Tournedos-sur-Seine (27). 116 barges à queue noire sont à Gonfreville-l'Orcher (76) et 800 à Genêts (50). Les canards sont bien présents le 17 à Sainte-Opportune-la-Mare (27) avec sarcelle d'été,canard piletcanard siffleur et canard souchet. La fauvette grisette compte 44 données en septembre : la dernière date du 17/09 à Le Vieil-Evreux (27). Dernière donnée pour la fauvette babillarde à Vieux (14). Le plus gros effectif d'hirondelles rustiques signalé ce mois est de 280 le 18/09 à Cordebugle (14). Et aussi héron pourpré à Bavent (14) et Val-de-Reuil (27), gobemouche gris à Cordebugle (14), cigogne noire à Culey-le-Patry (14), pic noir à La Carneille (61), pipit rousseline à Sainte-Adresse (76). On peut voir aussi 48 avocettes élégantes et 36 spatules blanches à Quiberville (76) et 4 grues cendrées à Neuilly-sur-Eure (27). Le 19/09 à Granville (50) , en mer, sont observés macreuse noire (65), plongeon catmarin (1) et labbe parasite sans compter les puffins des Baléares. 2 guifettes noires sont à Val-de-Reuil (27). Une mouette pygmée est de passage le 20/09 à Vierville-sur-Mer (14), 1 puffin fuligineux, 42 puffins des Baléares et 16 labbes parasites en migration à Cricqueville-en-Bessin (14). 1 marouette ponctuée est vue à Genêts (50). 70 canard siffleurs, 90 canards pilets, 191 macreuses noires et 3 pluviers argentés sont signalés le 20 à Saint-Valéry-en-Caux (76). Les alcidés se montrent timidement à Gatteville (50) : 2 guillemots de Troïl et un pingouin torda. Le busard des roseaux est observé sur la prairie à Caen et un autre à La Grande Noé (27).

Photographies : bécasseau tacheté (Jean-Pierre Marie), balbuzard pêcheur de Saint-Lô (Alain Brodin)

Troisième décade

Le fuligule nyroca est vu parmi des milouins le 21/09 à La Grande Noé (27) : sont observés aussi chevalier arlequin*, chevalier aboyeur, guifette noire et héron pourpré. Un fuligule milouinan est présent (toujours) à Gonfreville-l'Orcher (76) Le balbuzard est très documenté ce mois-ci : parmi ces observations toujours ou presque littorales, 1 à Merville-Franceville (14) et 4 à Sallenelles (14). 1 labbe parasite est vu le 21 à Luc-sur-Mer (14) ainsi que 14 canards souchets en vol et 2 canards pilets. 50 mouettes mélanocéphales sont présentes dont 2 baguées (1 en 2019 à Anvers-Belgique). La chevêche d'Athéna est notée le 22/09 à Luneray (50). 34 tadornes de Belon sont comptées dans la réserve naturelle de la Seine à Gonfreville-l'Orcher (76), mais aussi canards siffleurs, canards souchets, avocettes élégantes (10), pluvier argenté (16), barge à queue noire (97) et enfin chevaliers gambettes (8) et aboyeurs (1). Le pic noir fait une apparition à Tirepied (50). Le faucon hobereau est encore visible ce moi-ci, 1 le 22/09 à Vains (50) et aussi une femelle de busard Saint-Martin.

Une marouette ponctuée* est photographiée à Genêts (50) en baie du Mont Saint-Michel. 180 courlis cendrés, 90 pluviers argentés, 30 aigrettes garzettes et 800 tadornes de Belon sont présents le 22/09 à Genêts (50). 46 becs-croisés des sapins passent en matinée à Carolles (50), tout comme 32 pigeons colombins. Le premier guillemot de Troïl postnuptial sur ce site apparaît le 22/09 à Colleville-Montgomery (14). Un bécasseau minute est vu le 23/09 à Ouistreham (14), une huppe fasciée et un autour des palombes à Sallenelles (14), 1 bécasseau cocorli et 2 courlis corlieux à Merville-Franceville (14). 2 grèbes à cou noir et une guifette noire sont notés le 23 à La Grande Noé (27). 5 bergeronnettes flavéoles  sont vues à Courtils (50) sur l'herbu : c'est une des rares  observations de l'espèce ce mois-ci. Dans le Val de Saire, 2 chevaliers aboyeurs et 70 bécassines des marais sont observés le 23 à Réthoville (50) et 3 barges rousses, 3 bécasseaux minutes, 5 chevaliers combattants et 3 bécasseaux cocorlis à Cosqueville (50). 7 hérons garde-boeufs sont notées le 24/09 à Sées (61) : cette observation très intérieure montre comment ce héron conquiert peu à peu toute la région.

Toujours des limicoles dans le Val de Saire,  combattant varié, barge à queue noire  le 24/09 à Cosqueville (50), chevalier aboyeur et arlequin à Réthoville (50), plus au large, mais à Gatteville (50) passage d'1 puffin fuligineux, d'1 puffin des Anglais et de puffins des Baléares mais aussi d'un pingouin torda. 1 cigogne noire est signalée le 24 à Vains (50). Le torcol fourmilier* stationne dans les rochers à Gatteville (50) pas loin du pipit maritime. Sur la côte ouest de la Manche, les barges rousses sont  présentes à Saint-Germain-sur-Ay (50). Toujours le 24, des eiders à duvet sont visibles à Ouistreham et Asnelles (14). La fauvette des jardins est discrète en septembre : 5 données  dont la dernière le 25/09 à Caen (14). Un puffin fuligineux passe le 25/09 à Cricqueville-en-Bessin : ce puffin plus rare est de tonalité plus sombre que celui des Anglais et des Baléares,  le dessous du corps est sombre et une tâche argentée est visible sous les ailes. Le bruant ortolan passe de nuit à Carolles : son cri est vraiment fugace. Un goéland pontique est repéré le 25 à Dives-sur-Mer (14). Un faucon émerillon, une cigogne noire sont vus le 25 aussi à Vains (50) : le balbuzard pêcheur n'est pas loin. Un chevalier sylvain est de passage à Genêts (50). 34 oedicnèmes criards sont vus à Cricquebeuf-sur-Seine (27). 91 cigognes blanches sont dénombrées à Saint-Pierre-du-Jonquet (14). 3 becs-croisés des sapins passent à Les Cent-Acres (76). Première grive litorne le 25/09 à Carolles (50)

2400 puffins des Baléares sont posés ou en vol le 26/09 au large de Carolles et 553 à Barneville-Carteret (50) le lendemain : ce sont les deux sites habituels de stationnement de cette espèce rare qui ne se reproduit qu'aux Baléares. Des spatules blanches sont vues à Merville-Franceville (14), au Mont-Saint-Michel, Dragey et Jullouville (50). 1 sarcelle d'été est encore présente le 26 à Saint-Vincent-du- Boulay (27). Nette rousse, faucon hobereau et pic noir sont vus à Val-de-Reuil (27). Un martinet noir retardataire est vu le 26 à Croisilles (14). A cette date, figuraient sur Faune Normandie 66 données de pouillot fitis pour 82 oiseaux dont 1 le 26 à Angoville (14). Une des derniers tariers des près est noté le 26 à La Poterie-Cap d'Antifer (76) les précédents étant datés du 22 et  du 21 à Carolles (50). Le pipit maritime est entendu sur le port,  le 27/09 à Granville (50) et, au large de la Pointe du Roc, on peut voir puffin des Baléares, fous de Bassan, macreuse noire et sterne pierregarin. Une hirondelle de fenêtre est encore vue, ce jour, à Blainville-Crevon (76). Bel assortiment de labbes le 27/09 à Colleville-Montgomery (14) : 24 grands labbes, 2 labbes pomarins, 10 labbes parasites et, pas un autre labbe, mais une sterne arctique. Dans l'Orne, une mésange noire est signalée à Tanville (61). Un traquet motteux est vu le 28/09 à Bricqueville-sur-Mer (50) : il y a 174 données en septembre. Une mouette de Sabine est vue le 29/09 à Colleville-Montgomery (14) où sont notés au guet à la mer, 468 fous de Bassan, 26 labbes parasites, 8 grands labbes et 7 labbes pomarins, 400 sternes pierre-garins et 2 sternes arctiques. 1 macareux moine est vu autour de Chausey (50). Un bécasseau minute est observé à La-Mesnière (61) ; c'est bien loin du littoral. 3 combattants variés sont notés le 29 à Barville (61) et des bruants des roseaux aussi. 2 outardes barbues sont signalées le 30/09 à Jobourg (50). 21 becs-croisés des sapins passent à Carolles (50). Le sizerin flammé est observé à Cherbourg (50) et un gobemouche noir à Criquebeuf-sur-Seine (27). Remarquable migration de geai des chênes le 30/09 à Saint-Germain-des-Angles (27) avec 195 individus en 2 heures et 1 martinet noir.

Photographies : chevalier arlequin (Christian Gérard), marouette ponctuée et chevalier sylvain  (Corentin Rivière), torcol fourmilier maritime (Loan Delpit)

Un grand merci aux photographes !

Précisons qu'aujourd'hui des moyens acoustiques fonctionnant des heures entières sont utilisés pour détecter le passage nocturne des oiseaux.

Quelques indications géographiques pour des communes souvent citées dans cette chronique :  Carolles, Genêts, Saint-Jean-le-Thomas et Vains sont situées en baie du Mont-Saint-Michel (50). Cosqueville, Vrasville, Gatteville et Réthoville sont, elles, situées  dans le Val-de-Saire (50). Ouistreham, Colleville-Montgomery, Merville-Franceville et Sallenelles se trouvent en baie d'Orne. Gonfreville l'Orcher, et Sandouville se situent dans l'estuaire de la Seine (76). Sainte-Opportune-la-Mare se trouve dans le Marais Vernier (27) et la Grande Noé à Val-de-Reuil (27).

Photographie : combattant varié en migration à Céaux/50 (Pascal Dadu)

 

Bird Parade : les statistiques  du mois (source Faune Normandie)

 Nombres d'espèces observées mensuellement en 2021

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre
248 250 261 286 265 238 247 248 254

254 espèces ont été vues en Normandie au mois de septembre.

Classement des espèces par nombre de données communiquées en septembre 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rougegorge familier et pigeon ramier sont à égalité et, derrière, le pouillot véloce pourtant plus discret en septembre est en 3ème position. Merle noir et corneille noire arrivent ensuite, c'est logique. L'hirondelle rustique bénéficie de son passage migratoire aisément observé. Dans la liste des 12, on trouve le héron cendré et l'aigrette garzette avec presque 2 % des données : eux bénéficient certainement de  la prime aux gros oiseaux bien détectables. Les espèces communes comme la mésange bleue et le moineau domestique arrivent en queue de ce bird parade, plus discrets en ce mois, c'est sûr.

Ces 12 espèces représentent à elles seules 28,2 % des données mensuelles.

Quelques espèces ne comptent qu'une observation : caille des blés, grive litorne, grue cendrée,grosbec casse-noyaux, hibou des marais, huppe fasciée, marouette poussin, etc

Pour transmettre ses données : FAUNE-NORMANDIE ici

 

Le billet de Jean

Tondre ou faucher ? Soyons précis !

Dans le grand élan médiatique en cours, les initiatives pour regagner « la confiance » de la biodiversité se multiplient, l’une des plus positives étant l’abandon des traitements chimiques par les municipalités « zéro phyto ». Les élus doivent faire le grand écart entre la volonté de bien faire, en adaptant les pratiques d’entretien des espaces publics et le ressenti critique de beaucoup de leurs concitoyens !

L’une des pistes les plus employées consiste à retarder les passages des tondeuses sur les pelouses, du moins sur certains secteurs définis dans le cadre de la gestion différenciée. Le raisonnement s’appuie sur le fait que si on donne le temps à la végétation d’atteindre le stade des fleurs et des graines, la vie sauvage sera plus riche en espèces. Le pic vert ne vote pas pour, la pelouse rase est son terrain de chasse à la fourmi favori. Passons sur l’avis de ce râleur. La question est de savoir si une pelouse qui vieillit une saison va retrouver d’emblée la richesse botanique (et le cortège animal associé) d’une prairie. Plus précisément, d’une prairie maigre ! Mon observation n’est peut être pas généralisable mais les quelques exemples locaux montrent qu’au bout de quelques semaines estivales, la végétation jaunissante est passée au broyeur et on repart sur un cycle végétatif de croissance, de super croissance : plus on broie, plus on enrichit le sol, plus les graminées (« l’herbe ») sont dominantes. Les plantes à fleurs, celles qui nourrissent les insectes de leur nectar ou de leur pollen, sont concurrencées et peinent à se faire une place dans cette puissante végétation. Broyer deux fois en laissant sur place le broyat est plus vertueux que tondre dix fois mais la moitié du chemin reste à faire : la vraie prairie sauvage fleurie est plus diversifiée sur un sol pauvre. Faucher n’est pas broyer : l’herbe fauchée doit être exportée, privant peu à peu le sol de ses sels minéraux excédentaires. Avec le temps, la prairie maigre deviendra une vraie prairie accueillante aux fleurs sauvages. La marche est encore plus haute à franchir pour l’élu qui va entrer en guerre avec son service des espaces verts ! Sauf à imaginer une fête des foins ?...

Jean Collette

Photo d'un article de Ouest-France sur une initiative de tonte tardive à Condé en Normandie (14)

L'oiseau du mois

Le geai des chênes (Glandarius glandarius)

Durant l’automne 2021, comme durant celui de 2019, des passereaux forestiers du nord de l’Europe arrive en masse en France. Ce phénomène irruptif est particulièrement marqué et visible chez une espèce, le geai des chênes. Par exemple, Christian Gérard en a compté 195 en vol sud en deux heures de temps chez lui le 30 septembre !

Le geai est une espèce commune des forêts mais aussi du bocage, des parcs et des jardins avec grands arbres de Normandie. On le rencontre toute l’année, parfois même à proximité des mangeoires. Le cri est le meilleur contact du geai. En effet, malgré son plumage bariolé, l’espèce reste plutôt cachée dans le feuillage ou en haut des arbres. Par contre, elle donne de la voix ! En plus de ces cris rauques caractéristiques, le geai est un imitateur. Attention au cri de la hulotte en pleine journée, il est probable que ce soit un geai. De même, la buse variable fait partie de son répertoire, il faut être attentif aux petites notes fausses le trahissant.

Le geai des chênes est un corvidé, à l’instar de la corneille noire ou de la pie bavarde. Il fait donc partie des plus grands passereaux de notre région. Il se nourrit principalement de glands, d’où son nom. C’est un « ingénieur » des écosystèmes forestiers ! En effet, il se fait des réserves de glands pour l’hiver, il les enterre pour les conserver mais il oublie certaines caches. Les glands oubliés deviendront alors de futurs chênes. Au printemps, les glands étant rares, il se nourrit principalement d’animaux (invertébrés, petits vertébrés) beaucoup plus abondants mais aussi énergétiques pour les jeunes.

Le geai des chênes se reproduit dans les parties hautes des arbres, dans des nids souvent collés au tronc et dissimulés par de la végétation ou du lierre. La femelle pond entre 5 et 7 œufs puis les couvent 16-17 jours. Au bout de 8-9 semaines, les jeunes s’émancipent. Dès lors, lorsque la reproduction a été bonne et/ou les ressources en nourriture sont limitées, des mouvements d’oiseaux vers le sud sont enregistrés. Ces oiseaux viennent hiverner dans nos contrées avant de repartir en avril vers les pays Scandinaves. Alors ouvrez l’œil et surtout tendez l’oreille !

Thomas Domalain

Photographie : Sébastien Provost

 

La kartabla (numéro 6)Bruno Lang : texte et carte

Ou que vous soyez, prospectez!

Comme le montre cette carte établie par Bruno Lang, de nombreuses communes sont encore sous-prospectées, c'est-à-dire qu'elles n'ont au compteur que très peu d'espèces rapportées. En se munissant d'une bonne loupe ou plus simplement, en contactant Bruno Lang, il est possible de connaître ces communes à découvrir ornithologiquement mais aussi géographiquement.

Le désert immaculé du Calvados et d'une partie de l'Orne est le résultat d'une recherche attentive et longue de quelqu'un qu'on ne nommera pas mais qui est bien connu dans cette rubrique.

Voici le commentaire de Bruno :

"En noir, les communes en rage

en rouge, les communes honteuses

en jaune, les jalouses

en vert, celles pleines d'espoir

Pour qu'une visite soit fructueuse, il faut y passer au moins 30 min et plutôt 60 min. Pour augmenter l'efficacité de la prospection, je peux fournir soit la liste des espèces déjà vues, soit la liste des espèces manquantes en fonction de la saison.

On aura remarqué le grand désert immaculé au centre de la carte. Y a-t-il une explication biogéographique à cet état ?"'

Bruno Lang

La carte du mois

Le balbuzard pêcheur

Il se nourrit uniquement de poissons capturés à la surface de l’eau et il fait partie des quatre espèces d’oiseau cosmopolite les plus répandus en France, ce mois-ci nous passons à la présentation du Balbuzard pêcheur.

Cet oiseau est un rapace diurne de taille moyenne aux longues ailes étroites (160 cm d’envergure). Aucun autre oiseau de proie ne montre un contraste si fort entre le dos brun foncé et la poitrine blanche nette. Taches sombres aux poignets, tête pâle avec un bandeau noir sur l'œil bande foncée sur la poitrine, queue barrée, pattes dénudées, doigts très puissants aux longues griffes.

Il est localisé comme nicheur surtout dans le centre du pays et  certains oiseaux hivernent chez nous. Le Balbuzard pêcheur est une espèce migratrice, le pic en période prénuptiale est noté mi-mars et mi-septembre pour sa migration postnuptiale où il rejoint son quartier d’hiver au sud du Sahara.

Ce mois-ci, la répartition de l’espèce en Normandie s’exprime par 111 données transmises sur la plateforme Faune Normandie avec une mention particulière pour la commune de Saint-Lô dans la Manche (50), puisque la dernière donnée date de plus de 20 ans pour la commune. Actuellement, seul le département de l’Orne n’est pas couvert par le Balbuzard pêcheur en septembre. En effet, les dernières données datent du printemps. A l’échelle régionale, les sites de la baie du Mont-Saint-Michel, de l’estuaire de l’Orne ainsi que l’estuaire de Seine sont les sites les plus attractifs. Le Marais Vernier (27) apparaît comme un site d’intérêt majeur pour l’espèce, de nombreuses observations sont notées au cours du mois de septembre avec un total de 7 individus sur la zone. Néanmoins, ce sont les terrains manchots qui détiennent le plus grand nombre d’individus observées sur un même site le même jour (6 individus) puis en deuxième place, les terrains calvadosiens jusqu’à 5 individus.

 

L’espèce est considérée comme rare dans l'Union Européenne. Après quelques années d'un déclin accusé, il semble que la population, au moins à quelques endroits, ait commencé une récupération. Actuellement, des oiseaux sont encore victimes de pratiques traditionnelles mais la disparition des habitats et la pollution par organochlorés sont ses problèmes les plus graves.

 

Laurent Ernis

Photographie : Hervé Aurégan

 

 

Actualités du GONm  septembre 2021

Souscription atlas

20 ans après le dernier atlas des oiseaux en hiver et 15 ans après le second atlas des oiseaux nicheurs, le Groupe ornithologique normand a le projet de publier en mars 2022 son Nouvel atlas des oiseaux de Normandie suite à l’enquête qu’il a réalisée entre décembre 2016 et août 2019.

Cet atlas présente les 277 espèces contactées dans notre région, en période de reproduction et en hiver, au cours de la période d'étude.

Le prix public sera de 45 euros.

Dans le but de recueillir les fonds pour financer cet ouvrage, le GONm lance une souscription. La moitié de la somme nécessaire a déjà été collectée grâce à vos dons et parrainages ainsi que grâce à certaines subventions.

Pour en savoir plus, cliquer sur l'image.

Week-end des migrateurs de Carolles

Cette rencontre annuelle s'est déroulée les 25 et 26 septembre 2021. Les deux matinées ont été consacrées à l'observation du passage des oiseaux migrateurs au-dessus des falaises : pipit farlouse, pinson des arbres, linotte mélodieuse, chardonneret élégant, étourneau, puffin des Baléares étaient au rendez-vous. Cette phase d'observation a été, comme c'est l'usage, aussi l'occasion d'échanges entre les observateurs, les adhérents et le public présent.

Deux conférences ont eu lieu l'après-midi, très intéressantes toutes les 2, l'une de Jean-Noël Crocq sur l''oiseau et la musique et l'autre de Gérard Debout sur les oiseaux migrateurs normands non nicheurs dont le gobemouche noir et la sterne arctique. 50 personnes étaient présentes. Ensuite des sorties naturalistes étaient proposées dans la vallée du Lude et sur la réserve de l'Orange à Tirepied.

Le lendemain matin, Thierry Grandguillot proposait un atelier de fabrication de nichoirs dans la salle de l'amitié de Carolles.

L'année prochaine sera celle du 20ème anniversaire de l'événement qui correspondra au 50ème du GONm.

A gauche, l'article très complet de Ouest-France sur cet événement

 

 

Une photo, un clic, des informations sur les réserves du GONm

Cliquez sur les photos pour accéder à l'information complète sur le forum du GONm.

Réserve de la Grande Noé Val-de-Reuil (27)

Un chantier

Mercredi 15 septembre, s'est déroulé un chantier de désherbage et de terrassement  sur la réserve de la Grande Noé.
Comme le disait Christian Gérard, conservateur,  "le but était  triple, créer des micro-digues et îlots pour avoir de nouvelles zones de
nidification et de pose pour différentes espèces (mouettes,sternes,limicoles), en
déplaçant de grosses pierres et en complétant le remblai par le creusement d'une mare
(espace d'eau calme pour attirer de nouvelles espèces comme le grèbe à cou noir et
l'échasse blanche). La micro-digue va favoriser la dépose de sédiments,créant ainsi
une vasière destinée à accueillir limicoles et canards.Ce sera donc une triple action combinée (digue, mare, vasière).
Le désherbage sur 2 îlots maintiendra  un espace dégagé d'herbe rase pour la nidification des mouettes
mélanocéphales et rieuses (plusieurs centaines de couples) et la sterne pierregarin
(site important). "
Un autre chantier le même jour consistait à mettre en hivernage les radeaux à sterne.
Ces chantiers n'auraient pu se faire dans les bénévoles du GONm et les stagiaires de réinsertion  de l'Epide de Val-de-Reuil.
Merci à eux.
Photographie : Céline Chartier
 

Réserve de Tombelaine (50)

Visite sur Tombelaine/50

Luc Loison, conservateur de la réserve, a effectué sa visite mensuelle sur l'îlot de Tombelaine, c'était la dernière de l'été. Le calme y revient peu à peu même si l'îlot a été relativement peu perturbé par les touristes,  son ouverture au public  ayant été très tardive, au 1er septembre. La reproduction du héron garde-boeufs arrive  à son terme : en effet ,il n'y a plus de jeunes dans les nids, il reste néammoins une trentaine de jeunes sur la colonie et parmi eux quelques non-volants.

D'autres observations du jour : aigrette garzette, chevalier guignette, fauvette à tête noire qui essaie de chanter, pigeon ramier et bergeronnette grise.

L'îlot va bientôt retrouver sa quiétude après l'agitation de la période de reproduction.

D"après les informations de Luc Loison.

Photographie : jeune héron garde-boeufs par Luc Loison

Réserve régionale des marais de la Taute (50)

Deux  autres chantiers

Le premier chantier a permis des travaux d'entretien, de débroussaillage au niveau des panneaux installés et d'un piézomètre. Nous avons également replanté des piquets, posé un panneau et retiré un regard cassé par la fauche. Merci à tous les bénévoles présents.

Le second sur la réserve de Gruchy a permis d'agrandir de 1500 m2 la zone d'étrépage et de créer une île où devrait s'étendre une roselière. La présence de la phragmite (phragmies australis) dans la végétation maintenue et le niveau de l'eau devrait permettre l'extension de cette plante au détriment de la baldingère trop présente. Le clapet de la buse ayant été endommagé, il faudra le remplacer pour que la zone reste ne eau , l'été prochain.

La zone d'étrépage étant déjà occupée  par certaines amphibiens comme la grenouille verte et la grenouille rousse mais aussi par l'écrevisse de Louisiane, tout mets fort apprécié des hérons et cigognes. Photographie : Maëva Dufour

Réserve nationale de Vauville

La mare de Vauville est un lieu de reproduction important pour de nombreuses espèces pour les amphibiens et pour les oiseaux mais que l'automne arrive, c'est aussi un site de passage intéressant pour de nombreux oiseaux migrateurs. Marie-Léa Travers, conservatrice de la réserve, nous informe de la présence en septembre du traquet motteux, du torcol fourmilier, de la bergeronnette flavéole et du tarier des prés migrateurs typiques de ce début de mois. Sont aussi présents les canards siffleur et chipeau les sarcelles d'été et d'hiver ainsi que le grèbe à cou noir et le héron pourpré. A suivre en cliquant sur le titre ou la photo de gauche.

Montage photo par Marie-Léa Travers : tarier des prés, traquet motteux, bergeronnette flavéole et torcol fourmilier

 

A lire absolument !

Le Petit Cormoran numéro 242, revue bimestrielle du GONm, est arrivé  aussi rempli d'informations, différentes que cette  lettre mensuelle GONm Actu. Pour le consulter, cliquer sur l'image.

Ce numéro contient notamment un article sur l'opération de balisage GPS des courlis cendrés, adultes et jeunes, dans les marais du Cotentin. Le suivi des adultes qui quittent rapidement les sites de reproduction montre la rapidité à laquelle ils se déplacent pour rejoindre leur aire de vie habituelle au Portugal. Certains peuvent monter jusqu'à 4000 mètres d'altitude et effectuer de longs survols de la mer pour atteindre en quelques heures leur objectif.

 

 

 

 

Le GONm en octobre  2021

Pour ne rien manquer, consultez le calendrier du GONm :   ICI

s formations

Des formations

AVRANCHES (50)

Une formation se met en place pour les ornithologues débutants dans le Sud Manche, autour d'Avranches. Elle s'effectuera sur deux années avec une session tous les deux mois. L'objectif est de donner aux stagiaires une base de connaissances concernant les oiseaux communs en effectuant des sorties sur des milieux variés. Chaque sortie se fera sur une matinée et un stage de 2 jours est prévu au  cours de la première 'année. Le nombre de participants est limité à 10 personnes pour faciliter les apprentissages et les échanges.

Les deux premières sessions se dérouleront les dimanches 3 octobre 2021 et 28 novembre 2021. Le calendrier complet sera communiqué aux personnes inscrites. Cette formation est faite pour vous si vous souhaitez progresser dans l'identification des oiseaux que vous rencontrez régulièrement avec le soutien de passionnés.

Pas d'examen d'entrée mais l'adhésion au GONm pendant les deux années de formation donc dès cette année 2021 est nécessaire pour accéder à cette formation. En vous inscrivant, vous vous engagez à participer à l'ensemble de la formation.

 Le stage est gratuit mais des frais pour les déplacements et les hébergements seront demandés.

Les animateurs de cette formation seront Luc Loison, Sébastien Crase et Thierry Grandguillot.

Les inscriptions seront prises au cours du mois de septembre par Sébastien Crase.

 sebastien.crase@gmail.com 06 32 99 92 87

CAEN (14)

Une formation est organisée par Didier Desvaux et Patrick Briand qui s'adresse aux débutants et presque débutants.

Contact : Annie Chêne, secrétaire du GONm dans les plus brefs délais (tel : 02 31 43 52 56 ou secretariat@gonm.org)

Sur les ondes normandes

Alain Gilles, bénévole du GONm,  a réalisé  10 enregistrements dans Bleu nature sur France bleue Normandie Rouen. Ils seront diffusés le samedi et le dimanche à 08h20 pendant 5 semaines à partir du samedi 4 septembre 2021.

Au programme: la sterne pierregarin (bien sûr), le retour du hibou grand duc, la formation débutants et la sélection sexuelle chez les hirondelles rustiques entre autres choses.

A réécouter sur le net à l'adresse : https://www.francebleu.fr/emissions/bleu-nature/normandie-rouen

 

Des enquêtes

C'est le moment de s'y mettre!

Du 15 octobre  au 15 novembre 2021 : deuxième session  de la saison 2021-2022. 6 fois par an, tous les deux mois, relevez les espèces rencontrées pendant 30 minutes sur un parcours toujours identique. N'hésitez pas à nous rejoindre pour cette exploration  de l'avifaune normande qui vous permettra de vous familiariser avec les oiseaux communs et d'accroître nos connaissances sur l'évolution des populations d'oiseaux. 30 mn tous les deux mois se font facilement.

Des animations

Il est nécessaire de consulter régulièrement l'agenda du GONm qui en raison des incertitudes liés à la COVID est mis à jour régulièrement.

OCTOBRE 2021

Dimanche 3 octobre 2021

9h00-11h00

La DATHEE (14)

Les oiseaux de la Dathée

Cette animation est réservée aux adhérents de l'association "Le Bocage perché" et aux adhérents du GONm.

Rendez-vous : 9h00 à Saint-Germain de Tallevende sur le parking de la Dathée.

Contacts : Paule Mahmoudi 06 71 14 64 25 et Jean Collette 02 33 48 95 63

Samedi 9 octobre 2021

10h-12h00

VAL-DE-REUIL (27)

Les canards de surface

Rendez-vous : 10h réserve de la Grande Noé, parking de la chaussée de l'Andelle

Contact : Céline Chartier par courriel  grande.noe@gonm.org ou par sms au 06 07 27 97 89

Samedi 09 octobre 2021

9h00-11h00

LA POTERIE-LE CAP d'ANTIFER (76)

Les oiseaux  du cap d'Antifer

Entre plage de galets, valleuse et falaise.

Rendez-vous : 9h00 phare de la Poterie

Contact : Gunter De Smet 06 38 46 62 68

Dimanche 17 octobre 2021

9h00-11h00

AVRANCHES/PONTS SOUS AVRANCHES (50)

L'oiseau et la route

Rendez-vous à 9h00 sur l'aire de covoiturage de Ponts.

Contact : Sébastien Crase 06 32 99 92 87

Samedi 23 octobre 2021

9h00-11h30

CAP de la HEVE (76)

La migration au cap

Rendez-vous 9h30 parking

Contact : Gunter De Smet 06 38 46 62 68

Photographie : canards souchets en migration (François Leclerc)

Samedi 30 octobre 2021

10h00-12h00

BERVILLE-SUR-SEINE (76)

Le départ des migrateurs

Rendez-vous : 14h30 sur le parking de l'arrêt de bus de la Bergerie à Berville sur Seine. Durée : 2h30

 
Contact  : Céline Chartier grande.noe@gonm.org ou par sms au 0607279789
 

Des réunions

BAYEUX (14)

Mardi 12 octobre 2021

20h00-22h30

Contact : Alain Chartier chartiera@orange.fr

CAEN (14)

Mercredi 13 octobre 2021

20h00-22h00

A Caen au 181 rue d'Auge

Contact : Bruno Lang (animateur)
Annie Chêne (secrétaire)
tel : 02.31.43.52.56

secretariat@gonm.org

 

 Bonnes observations!

Rédacteur : Philippe Gachet

Merci à Vottana Tep, Jean Collette,Thomas Domalain, Laurent Ernis et Bruno Lang pour leur précieux concours.

Le  prochain numéro paraîtra le 1er novembre 2021.

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