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13/04/2018 11h46

M08- Nez-de-Jobourg (50)

La réserve du Nez-de-Jobourg

Coordonnées GPS : 49,673 N et - 0,938 W

Description

A 20 km à l’Ouest de Cherbourg, le Nez-de-Voidries est le point culminant (138 m. d’altitude) et le Nez-de-Jobourg le plus spectaculaire des falaises de la Hague.

Le Nez-de-Jobourg est un cap escarpé d’environ 100 m de large et 200 m de long qui possède une crête culminant à environ 50 m du dessus de la mer. Son grand axe est orienté nord-est/ sud-ouest. Son extrémité sud se termine par une falaise abrupte d’environ 40 m de hauteur. Il est entouré d’une série d’îlots et de rochers qui le protègent des assauts des vagues. Il est relié au « continent » au nord-est par un étroit passage qui fait que le Nez-de-Jobourg est une presqu’île. Géologiquement parlant, le Nez-de-Jobourg est constitué de roches métamorphiques précambriennes de gneiss, micaschistes et schistes qui s’érodent laissant des éboulis de volume et de granulométrie variable sur les côtés du cap.

Cette réserve est la plus ancienne des réserves ornithologiques normandes : elle a été créée en 1965.

Intérêt ornithologique 

74 espèces ont été relevées. Parmi elles, les oiseaux marins nicheurs qui ont justifié la création de la réserve : grand cormoran (jusqu’à 30 couples nicheurs), cormoran huppé (15 à 35), huîtrier-pie (1), goéland marin (1 à 2), goéland argenté (20 couples nicheurs jusqu’en 1980 puis disparition, mais un retour s’amorce peut-être depuis 2015). Parmi les espèces rupestres, citons le faucon pèlerin (bien visible mais nicheur une seule fois sur la réserve même, le faucon crécerelle (1), le grand corbeau (0 à 1 couple nicheur selon les années). Ajoutons : pipit maritime, rougequeue noir, traquet pâtre et fauvette pitchou. Le merle à plastron n’a niché qu’une seule fois, en 1980 mais s’observe chaque année au passage prénuptial.

Parmi les nicheurs disparus, citons les alcidés au XIX° siècle, le crave à bec rouge (mais une opération de réintroduction est en cours dans les îles anglo-normandes proches et -elle permettra peut-être de le revoir) et … le choucas des tours (15 couples nicheurs en 1969 et disparu depuis).

Vous rendre à la réserve GONm du Nez-de-Jobourg

Pour vous rendre à la réserve du Nez-de-Jobourg, si vous arrivez dans la Hague par la D901 (qui vient de Cherbourg ou des Pieux), n’entrez pas dans Beaumont-Hague et poursuivez la D901 quoi vous fera longer le centre nucléaire de la Hague jusqu’à Jobourg. Face à l’église, prenez la D202 prenez à gauche au rond-point la D401E2 qui vous conduira jusqu’aux Nez de Voidries et de Jobourg. Au bout, parking. Gagner à pied le Nez-de-Voidries où se trouve l’Auberge des grottes puis gagnez le « sentier des douaniers » ou GR 223 désormais. Empruntez-le vers le sud sur 700 m. : vous faites le tour de l’Anse de Senival ; tout au long, vous avez une vue magnifique sur la réserve du GONm du Nez-de-Jobourg. Arrivés au sommet du Nez, vous êtes face à la réserve dont l’entrée est interdite mais vous verrez sans problèmes les oiseaux qui y nichent ainsi que ceux qui passent en mer.

La visite peut être dangereuse : le sentier est étroit et les falaises parfois à pic. Ne pas emprunter par grand vent et se munir de chaussures de marche adaptées.

C06- La Dathée (14)

La réserve de la Dathée

Coordonnées GPS : 48,803 N et - 1,049 W

Description

A 6 km au Sud-ouest de Vire, la réserve de la Dathée est, elle aussi, un lac de barrage sur le cours supérieur d’une toute petite rivière, la Dathée, qui appartient au bassin versant de la Vire.

Ce plan d’eau niché au cœur du bocage virois est un lieu de loisir pour les virois.

Intérêt ornithologique 

Les oiseaux d’eau sont l’élément majeur de l’avifaune de la réserve, les plus réguliers étant le grèbe huppé, le canard colvert, la foulque macroule ; plus occasionnellement, le martin-pêcheur.

En hivernage, assez nombreux canards, surtout des colverts, le grand cormoran, le râle d’eau, la mouette rieuse, le martin-pêcheur.

Le Gast et la Dathée sont deux réserves complémentaires, proches l’une de l’autre ce qui permet aux oiseaux éventuellement dérangés sur un site de se replier sur l’autre.

Vous rendre à la réserve GONm de la Dathée

Avec à peine plus de 6 km à vol d’oiseau entre les deux réserves, c’est pour marquer cette complémentarité, que nous vous proposons de vous rendre à la Dathée en partant du Gast.

Pour cela, suivre la rive Est du lac du Gast jusqu’à un carrefour avec le D302. Prendre cette D302 jusqu’à Champ-de-Boult. À l’église, au carrefour avec la D218, prendre à gauche la D150 qui vous conduit à la Dathée. Face au plan d’eau, prendre à droite jusqu’au pont passant au-dessus de la rivière la Dathée. La réserve est sur votre gauche : c’est la queue de l’étang.

C05- Le Gast (14)

La réserve du Gast

Coordonnées GPS : 48,803 N et - 1,049 W

Description

A 15 km à l’Ouest de Vire, et à moins de 5 km au sud de Saint-Sever-Calvados, la réserve du Gast est un lac de barrage sur le cours supérieur de la Sienne.

Ce plan d’eau niché au cœur du massif forestier de la forêt de Saint-Sever présente un paysage original, qui rappelle quelque peu des paysages nordiques.

Intérêt ornithologique 

Plus de 80 espèces d’oiseaux ont été observées sur cette réserve. Parmi elles, les oiseaux d’eau sont bien sûr l’élément majeur. Les nicheurs les plus réguliers sont les grèbes huppé et castagneux, le canard colvert, la foulque macroule ; plus occasionnellement, la sarcelle d’hiver.

En estivage ou en migration, le balbuzard pêcheur et la cigogne noire sont les espèces les plus remarquables et il est difficile de ne pas les voir en août ou septembre.

Les bois avoisinants vous permettront d’observer les espèces forestières classiques de Normandie.

Vous rendre à la réserve GONm du Gast

De Saint-Sever-Calvados (nouvelle commune de Noues-de-Sienne), prendre la D81 vers le sud sur 2,5 km puis à gauche vers l’Ermitage. Au bout de 100 m suivre vers la gauche et après 1 km on arrive dans la queue du plan d’eau. Sa rive gauche est une réserve du GONm et vous pouvez observer de là les oiseaux…

M04- Chausey (50)

La réserve de Chausey

Coordonnées GPS : 48,873 N et -1,824 W

 

→ Visitez le micro-site consacré à la réserve ornithologique de Chausey à cette adresse → http://chausey.gonm.org

 

Description

A 16 km au large de Granville, l’archipel de Chausey est un ensemble d’îles, d’îlots et de rochers où les variations du niveau de la mer, liées à un marnage exceptionnel, transforment du tout au tout le paysage d’une heure à l’autre.

La réserve a été créée en 1987, par accord avec la SCI des Îles Chausey, propriétaire de le tous les îlots de l’archipel et d’une grande partie de la Grande Île.

A marée basse, de vastes étendues sableuses ou vaseuses se découvrent et permettent aux oiseaux limicoles de se nourrir. A marée basse, les mêmes lieux deviennent le lieu de pêche des oiseaux piscivores.

L’accès aux îlots est interdit pour permettre aux oiseaux marins de nicher en toute quiétude sauf de fin juillet à septembre. L’accès à la Grande Île est autorisé à condition bien sûr de respecter les sentiers et la quiétude tant des habitants que des oiseaux.

Intérêt ornithologique 

243 espèces ont été recensées sur la réserve : c’est dire la richesse du lieu. Ce sont surtout les oiseaux marins et de rivage en période de nidification qui constituent l’intérêt ornithologique majeur de l’archipel : premières colonies françaises de cormoran huppé, de goéland marin et d’huîtrier-pie ; seul site français de nidification du harle huppé ; mais aussi colonies de grand cormoran, goélands argenté et brun, de sternes pierregarin, parfois caugek, exceptionnellement de Dougall, nombreux nicheurs de tadorne de Belon, etc.

Sur la Grande Île, grande richesse en passereaux nicheurs dont la plupart présente une familiarité avec l’homme tout à fait exceptionnelle.

En période internuptiale, le mois d’octobre permet l’observation d’oiseaux rares en halte migratoire et, en hivernage, nous noterons à côté de la présence de la bernache cravant et de nombreux limicoles « classiques », la présence hivernale régulière du chevalier aboyeur et du courlis corlieu.

Vous rendre à la réserve GONm de Chausey

Pour vous rendre à Chausey, vous devez prendre le bateau à Granville (Compagnie la Jolie France). La traversée dure environ une heure. Si vous voulez pleinement profiter du site, en particulier, tôt le matin et tard le soir quand le flot des touristes a reflué, n’hésitez pas à y passer au moins une nuit (hôtel et gîtes sont présents).

Du débarcadère, empruntez le sentier qui vous fera traverser l’île jusqu’à la petite plage de Port Marie. Suivez le haut de plage et prenez le sentier qui vous conduira tout au long de la côte occidentale de la Grande Île. Une fois atteint le Château Renault, vous pourrez continuer vers la pointe Nord-ouest ou vous arrêter sur la plage de Port Homard ou plus au nord sur Grande Grève pour observer les îlots en face ou les vasières découvertes.

Vous retraverserez ensuite l’île pour aller sur la côte face au Sund à l’Anse de la Truelle) pur y observer les oiseaux de ce bras de mer et ceux des îlots qui se trouvent en face. Du Sémaphore en haut de la pointe nord de la Grande Île que vous pouvez gagner par un sentier qui escalade Gros Mont, ou depuis la terrasse de l’hôtel à l’autre bout de l’île que vous aurez rejoint en suivant le sentier qui traverse toute l’île dans sa grande longueur, beaux points d’observation vers l’archipel.

Attention à ne pas déranger les oiseaux : soyez discrets. Merci !

10/04/2011 16h14

Réseau des réserves de Normandie 2010

Groupe ornithologique normand - RRN 2010
Le Réseau des Réserves de Normandie : des espaces protégés pour les oiseaux et pour la faune et la flore

 

 

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