Grand cormoran

Nom latin

P. c. carbo et P. c. sinensis (distinction mise en doute par certains auteurs)

Dimorphisme sexuel

Description et biométrie

Piscivore, capture des poissons en plongée plutôt en suivant le fond qu’en pleine eau, zone de pêche dans un rayon de 30 km autour de la colonie ou du dortoir.

Littérature

Chausey (Grémillet 1997)

Longueur mâle

Le grand cormoran a une répartition mondiale, excluant l'Amérique du Sud et l'Antarctique (Johnsgard 1993).

En Europe, c’est un nicheur littoral qui se rencontre sur la façade atlantique de la Bretagne à la Laponie en passant par l’ensemble des Îles britanniques. En Méditerranée, les colonies de reproduction sont beaucoup plus rares et plus récentes (Catalogne, par exemple). En eau douce, le grand cormoran niche dans la majorité des pays européens.

En France, le grand cormoran niche en certains sites continentaux et sur le littoral de la mer de la Manche (Normandie, Bretagne).

La France accueille des oiseaux migrateurs et hivernants dont l’origine est très variée (Europe du Nord et centrale)

(d’après Debout 19 ?? pour les données normandes) :

Nid cylindrique, de grande taille, constitué d’algues, débris végétaux (tiges, branches, …) ou morceaux de filets ; nid jamais réutilisé d’une année sur l’autre, jamais reconstruit sur un emplacement de l’année précédente

Littérature

Chausey (St-Marcouf)

Survie réduite la première année (inférieure à 0,4), de l’ordre de 0,75 à 0,8 ensuite (données BTO)

Longévité moyenne de 6 ans, maximale : 23 ans (données BTO)

Déplacements

Le baguage a montré que les oiseaux de Chausey quittent tous l’archipel en période internuptiale ; ce n’est pas le cas de ceux de Saint-Marcouf.

Les nicheurs normands littoraux hivernent tout aussi bien en milieu marin que dulçaquicole. Ils se dispersent le long des côtes atlantiques depuis la Galice en Espagne, de la Manche et de la Mer du Nord jusqu’aux Pays-Bas, on les retrouve sur le cours de la Seine, de la Loire.

66 x 41 mm

64 x 40 mm

58,0 g

50<<60 g

3-4

2 à 6 œufs, 3 ou 4 le plus souvent

28 à 31 jours par les deux sexes (incubation avec les palmes)

1

nidicole absolu

48 à 52 jours

3 ans, mais le plus souvent 4 ou plus

1279 nids (colonies littorales)

680 nids (colonies continentales)

déclin en milieu littoral, augmentation en milieu continental

(GISOM 2004)

1 909 à 1 913 nids (colonies littorales)

1 520 nids (colonies continentales)

52 000 à 53 000 couples (colonies littorales)

300 000 à 330 000 couples (colonies continentales)

eaux douces et marines (baies à profondeur inférieure à 10 m.)

1 798 individus (dortoirs littoraux)

3 267 individus (dortoirs continentaux)

stabilité

eaux douces et marines (baies profondeur inférieure à 10 m.)

liste rouge des oiseaux nicheurs de Normandie (Debout 2003)

non menacée (Rocamora et Yeatman-Berthelot 1999)

non menacée

Debout, Gérard 2000 – Le grand cormoran. Éveil Nature, Saint-Yriex, 72 pages.

Debout, Gérard 2003 – Listes rouge et orange des oiseaux nicheurs de Normandie. GONm.

Debout, Gérard 2004 – Grand cormoran. In CadoiouB., PonsJ.M. & Yésou, P (Éds), Oiseaux marins nicheurs de France métropolitaine (1960-2000). Éditions Biotope, Mèze : 74-82).

Grémillet, David 1997 – Wettable gluttons of the sea ? The foraging ecology of breeding Great Cormorants and European Shags. Thèse Université de Kiel, 127 pages.

Rocamora, Gérard et Yeatman-Berthelot, Dosithée 1999 – Oiseaux menacés et à surveiller en France. SEOF, LPO, 560 pages.