Grand Comptage des Oiseaux de Jardin - Bilan 2013
26 et 27 Janvier 2013
Le dixième Grand Comptage des Oiseaux de jardin a eu lieu le weekend du 26 et 27 Janvier 2013. Sur les dix ans, 6 600 personnes ont compté plus de 160 000 oiseaux dans leur jardin, et cet anniversaire a battu tous les records de participation !!!
Cette année, le Muséum National d’Histoire Naturelle et la LPO ont aussi fait le comptage à l’échelle nationale aux mêmes dates, avec inscription de données exclusivement sur leur site web. Le GONm et la LPO ont échangé leurs données pour la Normandie (77 relevés LPO et 796 GONm).
1488 personnes ont participé dans 873 jardins répartis sur 825 communes des 5 départements normands, pour un total de 30 000 oiseaux de 73 espèces. Dans 9 jardins sur 10 les propriétaires mettent de la nourriture pour les oiseaux.
Cette année la moyenne était de 9,97 espèces présentes par jardin contre 9,48 en 2012. Quant au nombre total d’oiseaux observés, il y a eu 34,35 oiseaux par jardin contre 33,96 en 2012.
Comme cet hiver 2013 fait partie des hivers froids, nous avons dénombré beaucoup plus de sittelles, de pics épeiche et de geais (plus fréquents même qu’en 2009, un autre hiver froid). Autres espèces liées aux hivers froids, la mésange noire a été observée dans 12,50% des jardins et le pinson du Nord dans 9%.Il y a eu aussi 42 gros-becs casse-noyaux, toujours loin du record de 73 en 2006. Impressionnant, quand on sait que pas un seul individu n’est observé lors des hivers doux. Autre fait marqué, dans les grands jardins à la campagne la grive litorne a été plus nombreuse que depuis le début du comptage, avec 561 observées, soit 0.6 par jardin contre 132 et 0.2 par jardin en 2006.
Pour certaines espèces il y a des différences importantes selon le département, l’étourneau sansonnet par exemple : 2me en rang dans la Seine Maritime avec 3.50 par jardin, contre 14me dans l’Orne avec 0.66.
Les données étant sans vérification, il faut donc comprendre qu’il pourrait y avoir eu des confusions avec l’identification de quelques espèces pour des observateurs non-spécialistes à qui cette opération est destinée. On peut se poser la question pour le moineau friquet, avec données de 5 sites dans le Calvados, 1 dans la Manche, 2 dans l’Orne et 4 dans la Seine Maritime.
Les rapaces diurnes et nocturnes sont représentés, mais sont plutôt des curiosités qui n’ont pas de poids dans le comptage global. Les perruches alexandre/ à collier au Havre vont peut-être devenir des espèces régulières dans l’avenir, comme d’autres vont diminuer.
Vous en verrez les détails dans les tableaux joints.
Un grand merci à Vottana Tep et Guillaume Debout pour le formulaire en ligne qui a beaucoup facilité le traitement des données, et à Annie Chêne qui m’envoie les formulaires papier. Et merci à tous ceux qui ont envoyé leur relevé.
A l’année prochaine !