Les ports de Dieppe et de Fécamp
Les ports du littoral cauchois sont tous dignes d'intérêt -ceux qui permettent une observation plus facile sur le large ayant sans doute un "plus"-. Dieppe a bénéficié de plus d'observations que bien d'autres, et il est assez proche géographiquement des ports du Nord de la France, où sont régulièrement vus des raretés comme le goéland à bec cerclé, c'est pourquoi j'en parle plus particulièrement ici. Quant à Fécamp, son espèce phare est le bécasseau violet, qui hiverne dans son port chaque année et y est particulièrement facile à observer.
Les périodes les plus propices à l'observation sont les migrations (dès le mois d'août) et l'hivernage : plongeons (surtout catmarin), fou de Bassan, fulmar, grand cormoran, plus rarement cormoran huppé, grèbes huppé, esclavon à cou noir et castagneux, bernache cravant, parfois oie cendrée, tadorne de Belon, sarcelle d'hiver, eider à duvet, macreuses noire, voire brune, harle huppé, labbes (surtout le grand et le parasite), goélands, sternes caugek et pierregarin, pingouin, guillemot de Troïl, garrot à oeil d'or.
Sur les structures des ports, il a déjà été question du bécasseau violet, mais le rougequeue noir, le pipit maritime, la bergeronnette grise et la Yarrell sont souvent visibles, et aux alentours immédiats, vous pourrez voir le pipit farlouse (pour peu qu'il y ait un peu d'herbe) et vous exercer à le différencier du maritime. En ce qui concerne ce dernier, les amateurs de plumages difficiles pourront essayer de déterminer les individus de la sous-espèce littoralis, du nord de l'Europe, plus faciles à reconnaitre à la fin de l'hiver et au début du printemps.
N'oublions pas les oiseaux qui occupent les falaises voisines et peuvent être vus ici, comme le faucon pèlerin, le choucas, voire le grand corbeau.
Allez donc autour des bassins, sur les jetées, et au bord des lieux abrités, comme au nord-est de la plate-forme des graves à Dieppe (les tas de sable à côté de l'avant-port), et... n'oubliez pas d'envoyer vos données !