Aller à la recherche

Oiseaux échoués sur les côtes

Pour suivre le fil de discussion dédié sur le forum, c'est ici :
http://forum.gonm.org/viewtopic.php?f=5&t=706

Les adhérents du GONm ont toujours été sensibles aux échouages massifs d'oiseaux sur les côtes, qu'ils soient dus à des tempêtes ou à des pollutions. Très tôt, un recensement régulier, indépendant des échouages catastrophiques a été entrepris : en effet, l'importance de la pollution chronique et la nécessité de suivre son évolution ont vite été perçues.

C'est pourquoi, dès février 1969, un premier recensement était effectué sur 56 km de côtes bas-normandes. Un second avait lieu le dernier week-end de février 1972 (Braillon 1972) : il permettait de recenser 155 oiseaux échoués sur 257 km de côtes bas-normandes parcourues avec, d'emblée, une excellente participation des adhérents (31 au moins). Ce succès ne se démentira jamais puisque ce sont régulièrement plus de cent personnes qui participent. Depuis 1974, le décompte a lieu, tous les ans, lors du dernier week-end de février.

Les premiers dénombrements étaient coordonnés à l'échelon européen par les anglais du RSPB. En Normandie, Jean Duchon en fut l'organisateur de 1974 à 1978 ; Gérard Debout lui a succédé jusqu'en 1988 suivi par François Leclerc, Jean-Claude Dubosc et, actuellement, Gilles Le Guillou.

Plusieurs articles relatifs à ces décomptes ont été publiés : un premier bilan a été réalisé (Debout 1980) et une analyse des échouages d'alcidés a été présentée au colloque organisé en avril 1997, à l'occasion du vingt-cinquième anniversaire du GONm (Debout 1997). Un bilan bas-normand puis un bilan complet ont été établis par Gilles Le Guillou (Le Guillou 2004 et 2006).

Plusieurs études concernant des échouages catastrophiques ont fait l'objet de publications : échouages de l'hiver 1981 - 1982 (Debout 1982) échouages de février 1983 (Debout et al. 1984).

Par ailleurs, le GONm a décidé, au milieu des années 1980, de ne s'occuper ni de la collecte des oiseaux échoués mais encore vivants, ni des soins à leur apporter ensuite jugeant que cela ne relevait pas de ses compétences et que, de plus, il n'était pas sûr que les oiseaux soignés se réadaptent à la vie sauvage.

À lire ci-dessous : un guide d'aide à l'identification des oiseaux échoués :