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PROTECTION › Refuges



Refuges

Une réserve pour les gorilles, tout le monde en comprend l’intérêt ; une réserve pour le rouge-gorge, ça n’existe pas : « On en voit partout en Normandie ! ».
 
C’est vrai aujourd’hui. C’était vrai aussi pour le moineau il y a 50 ans. Plus maintenant. C’est sur cette incertitude de savoir ce qu’est une espèce commune que le GONm a créé en 1995 son réseau de refuges de nature. 
 Il n’y a pas d’oiseau insignifiant, ni de papillon banal, ni de fleur sans intérêt. Encore faut-il le savoir. Et c’est là le ciment du réseau des refuges du GONm : le partage des connaissances. Chaque refuge est parrainé par un correspondant qui s’engage à visiter le site au moins une fois par an avec le propriétaire et à fournir un bilan des observations, les oiseaux étant la base des échanges. Si le GONm ne trouve pas d’adhérent susceptible de participer aux inventaires, la proposition de refuge ne peut être acceptée. 

Le réseau actuel comprend des fermes, des carrières, des golfs, des pépinières, des forêts, des jardins, des parcs, des espaces industriels, des établissements scolaires. Les oiseaux en sont peu à peu mieux connus des propriétaires, des exploitants, des habitants, de tous ceux qui vont prendre des décisions de gestion en toute connaissance de cause : essayer de faire au mieux dans l’intérêt de la nature... Comme le résume la convention, « le propriétaire du terrain s’engage à favoriser la vie sauvage sur tout ou partie de sa propriété chaque fois que cela est possible par des choix de gestion respectueux des habitats concernés.»

Actuellement, plus de 300 conventions ont été signées sur l’ensemble des 5 départements normands, aire statutaire du GONm. Outre les retours d’information personnelle auprès du signataire de la convention, le GONm publie des informations sur le forum où un fil est dédié au réseau des refuges. 
http://forum.gonm.org/viewtopic.php?f=12&t=571
 
Observations, aménagements, choix d’essences, conseils de taille des haies, c’est un fourre-tout riche de la diversité des situations. Entre le jardinier qui choisit de planter un buddleia pour retenir les papillons et le carrier qui doit éradiquer le buddleia invasif sur ses dépôts de matériaux, l’approche est opposée mais la philosophie reste la même : être attentif aux relations entre les espèces sauvages du refuge et l’homme !

Le réseau des refuges reçoit l’aide financière de mécènes.
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Flux des articles de cette catégorie

Bilan annuel du refuge du Mascaret à Pontorson/50

Le refuge du Mascaret est né d'une convention entre le GONm et la commune de Pontorson/50. Un relevé mensuel du site en rive droite du Couesnon est mis en place et effectué par Franck Letellier, bénévole du GONm. Voici le bilan d'une année de ses observations synthétisées par Jean Collette.

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ESSENCES DES HAIES EN BOCAGE

Inventaires des essences constituant les haies du bocage

Exemples tirés du réseau des refuges du GONm

Jean Collette propose dans ce document le bilan de trois inventaires des essences des haies effectués dans des refuges du GONm situés à La Haye-Pesnel/50, Barenton/50 et Pont-Farcy/14.

Les inventaires proposés s’appuient sur une méthode simple de relevé d’essences ligneuses. L’objectif est de mettre en évidence l’originalité de chaque tronçon quand il y a lieu. Chaque haie raconte un passé à la rencontre de l’écologie et de l’histoire des hommes. L’avifaune qui la fréquente est probablement le résultat subtil de ces interactions.

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DES REFUGES ACCUEILLANTS

Une autre activité pour les refuges, l'accueil des touristes.

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DES REFUGES PRODUCTEURS

Des refuges producteurs : agriculture, biodiversité et échanges de connaissances

 

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Blé et seigle, ferme des Petites Echommes

À ce jour, 280 conventions refuge ont été signées. Toutes ne sont pas actives (déménagement, décès, abandon, etc) mais parmi les plus vivantes, 22 concernant des fermes ont quelque chose d’original : elles produisent selon les règles de l’agriculture biologique. Précaution élémentaire : non seulement le GONm n’a pas vocation à « dicter » les préférences alimentaires de ses adhérents mais de plus nous n’avons pas les moyens scientifiques personnels de prouver l’intérêt du bio pour la biodiversité. D’autres, professionnels, l’ont fait, il suffit d’aller consulter les publications étrangères.

Texte : Jean Collette

Photos : Jean Collette-Philippe Gachet

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