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13/09/2023 11h08

Projet d’extension de la Réserve naturelle régionale des Marais de la Taute

Conformément à l’article L.332-2-1 du Code de l’environnement, le projet d’extension de la Réserve naturelle régionale des marais de la Taute est soumis à la consultation du public du 1er septembre au 1er décembre 2023. Pendant cette période, vous pouvez formuler vos avis et observations sur le projet.

Exprimez votre avis et soutien aux politiques de protection menées par le GONm, pour les oiseaux et les milieux de Normandie qui les abritent en vous rendant sur cette page : https://www.normandie.fr/projet-dextension-de-la-reserve-naturelle-regionale-des-marais-de-la-taute

Cette consultation, vise à recueillir l’avis du public sur le projet d’agrandissement du périmètre de la Réserve naturelle régionale des marais de la Taute.  
Ce site situé dans le département de la Manche (50), sur les communes de Carentan les marais, Graignes-Mesnil-Angot, Saint-André de Bohon, héberge des espèces remarquables de milieux naturels à forts enjeux en Région Normandie. Aujourd'hui devenus rares sur notre territoire, ces habitats sont également le refuge de plusieurs espèces menacées d’avifaune nicheuse sur site.

Le projet d’extension de la Réserve naturelle sur 104,7 ha portera la superficie totale de la réserve à 251,7 ha sur 3 communes. Ce classement de nouvelles parcelles, propriétés du GONm, permet une protection à long terme associée à une réglementation forte et une gestion adaptée des milieux.

Les Réserves naturelles régionales sont des espaces naturels remarquables pour leur faune, leur flore, leurs habitats naturels ou leur patrimoine géologique, protégés par voie réglementaire par la Région, avec l’accord de leurs propriétaires et à leur initiative. Elles poursuivent trois missions indissociables : protéger, gérer les sites, et sensibiliser le public.

 

Documents à télécharger :

29/10/2020 15h26

Grand Comptage des Oiseaux du Jardin - Bilan 2020

Grand Comptage des Oiseaux de Jardin 2020 : de records en records !

Objectif largement atteint pour la 17ème édition du Grand Comptage normand des Oiseaux de Jardin, qui a eu lieu les 25 et 26 janvier 2020.

Pour la première fois depuis la création de cette enquête participative, nous avons dépassé la barre symbolique des 3000 participants que nous nous étions fixée. Vous avez en effet été 4076 observateurs-trices à scruter 3326 jardins (dont 859 enregistrés en partenariat avec la LPO) contre 2467 observateurs et 1804 jardins l'année dernière ! Preuve d’un engouement grandissant pour ce rendez-vous annuel et pour l’avifaune.

Ce record de mobilisation régionale (1742 communes participantes) a permis au Calvados de maintenir sa première place, mais cette fois, à égalité avec la Seine-Maritime avec 901 comptages chacun. La Manche arrive deuxième avec 735 comptages. L’Eure avec 464 comptages et l’Orne avec 325 comptages, complètent le tableau.

Ce succès n’aurait pas été possible sans l'innovation de cette année : le « Réseau Animateurs ». Ce réseau, constitué de salariés et bénévoles du GONm, ainsi que d’associations partenaires (l’Association Faune et Flore de l’Orne, Les Petits Débrouillards de Caen, le Collectif La Centrifugeuz, l’Association Caennaise des Etudiants Naturalistes, le CPIE Vallée de l’Orne, les Amis du Bocage), a organisé 34 animations « Initiation au Grand Comptage des Oiseaux de Jardin » sur toute la Normandie, réunissant un total de 652 curieux.

Objectif de cette opération : faire observer et reconnaître les oiseaux communs et permettre de se familiariser avec le protocole du comptage pour le jour J. Un très grand bravo aux 45 animateurs pour leur dynamisme et leur disponibilité. Enfin, souhaitons la bienvenue à Hugo Leclerc, bénévole au GONm, qui sera le référent du « Réseau Animateurs » dès cet automne.

Lors de ce week-end de comptage, 78 espèces (dont 39 proposées sur le formulaire en ligne et 39 ajoutées par les participants) ont été observées dans les jardins, parcs et cours d’écoles de notre région. Peu de surprises pour ce cru hivernal 2020, puisque nous retrouvons le même trio de tête qu’en 2019. Ainsi, le Rouge-gorge familier a été de nouveau l’oiseau le plus observé cette année (présent dans 86% des jardins), suivi du Merle noir (présent dans 79,9% des jardins) et de la Mésange charbonnière (présente dans 78,2% des jardins).

Pour ce qui est de l'abondance, le podium change quelque peu : le Moineau domestique arrive en tête (avec une moyenne de 7,3 moineaux domestiques par jardin). La Mésange bleue se place en seconde position (avec une moyenne de 2,7 mésanges bleues par jardin) et la Mésange charbonnière termine troisième (avec en moyenne 2,6 mésanges charbonnières par jardin), détrônant le Pinson des arbres (avec en moyenne 2,1 pinsons des arbres par jardin) qui de troisième en 2019, se retrouve cinquième cette année, talonnant l’Etourneau sansonnet.

Pour la suite de ces classements, vous référer aux deux graphiques suivants :

Fréquence des espèces 2020
Fréquence des espèces 2020
Moyenne par jardin 2020
Moyenne par jardin 2020

A noter que cet hiver, aucune irruption exceptionnelle de passereaux nordiques n'a été observée, comme cela a été le cas avec le Gros-bec casse-noyaux en 2018.

Un grand merci à Guillaume Debout pour le formulaire en ligne ; aux photographes Pascal Bernardin, William Duvernoy, L’Oeil de Guimouth et Jacques Rivière pour leurs clichés ; à Manon Jean (illustration, graphisme) et Lou Potet (graphisme) pour l’affiche ; à Marion Chatelier pour les plaquettes d’aide à l’identification ; à Martin Billard pour l’aide au traitement des données ; à Annie Chêne pour les formulaires papiers et les divers envois postaux et aux nombreux médias pour leur forte couverture de cet événement.

Amis normands, de nouveau merci de votre intérêt pour cette opération et pour cette participation record. Nous espérons que vous continuerez à faire partie de notre belle communauté d'observateurs pour le 18° Grand Comptage des Oiseaux de Jardin 2021 : les 30 et 31 janvier 2021 ! A très bientôt,

http://gcoj.gonm.org

25/09/2019 17h52

Grand Comptage des Oiseaux du Jardin - Bilan 2019

Grand Comptage des Oiseaux de Jardin 2019 : nouveau record en Normandie !

Malgré la tempête hivernale du weekend des 26 et 27 Janvier 2019, une grosse vague d'observateurs a participé au 16ème Grand Comptage normand des Oiseaux de Jardin. En effet, vous avez été 2467 participants à scruter 1804 jardins (dont 245 enregistrés par la LPO, notre partenaire en l'occurrence). Un record régional et national depuis la création de cette enquête ! Le Calvados se place en tête de tous les départements français avec 549 comptages... la Manche arrive deuxième avec 445 comptages et la Seine-Maritime se classe troisième avec 339 comptages. L'Eure avec ses 239 comptages et l'Orne avec ses 232 comptages viennent compléter cette belle performance normande.

Notre vedette de l'année, le Rouge-gorge familier - Guimouth InneAu total, sur l'ensemble de notre région (1001 communes participantes), ce sont un peu moins de 55000 oiseaux de 39 espèces différentes qui ont visité nos jardins. Si l'hiver 2019 reste sans surprise notable dans les résultats, le trio de tête des oiseaux les plus fréquents de nos jardins a tout de même subi quelques interversions. Ainsi, alors qu'il était en bas du podium en 2018, le Rouge-gorge familier a été l'oiseau le plus observé cette année (présent dans 82% des jardins), détrônant le Merle noir (présent dans 79,2% des jardins) qui de premier se retrouve second et la Mésange charbonnière (présente dans 75,8% des jardins) qui termine troisième au lieu de deuxième l'an dernier...

Moineau domestique -  Guimouth InneLe Moineau domestique, comme les années précédentes, est l'oiseau le plus abondamment observé (avec une moyenne de 7,1 moineaux domestiques par jardin). La Mésange bleue arrive en seconde position (avec une moyenne de 2,6 mésanges bleues par jardin) et le Pinson des arbres complète le podium (avec une moyenne de 2,3 pinsons des arbres par jardin), prenant ainsi la place de la Mésange charbonnière (troisième en 2018). Pour la suite de ces classements, vous référer aux différents graphiques.

À noter que cet hiver, le Gros-bec casse-noyaux aura été absent des 20 espèces les plus fréquentes de nos jardins (seulement présent dans 1,4% des jardins en 2019 contre 10,7% en 2018). Cet écart s'explique par l'irruption exceptionnelle de ce passereau nordique l'année dernière.

Merci à Guillaume Debout pour le formulaire en ligne; aux photographes : Pascal Bernardin, William Duvernoy, Guimouth Inne et Jacques Rivière pour leurs clichés; à Manon Jean (illustration) et Lou Potet (graphisme) pour l'affiche; à Marion Chatelier pour les plaquettes d'aide à l'identification; à Martin Billard pour l'aide au traitement des données; à Annie Chêne pour les formulaires papiers et E-mails; aux animateurs de l'Association Faune et Flore de l'Orne et aux nombreux médias pour leur forte mobilisation autour de cet événement.

Amis participants, encore un grand merci pour votre superbe mobilisation ! Votre enthousiasme nous rendant optimistes, nous espérons vous voir atteindre "les 3000 observateurs" pour le Grand comptage des oiseaux de jardin des 25 et 26 janvier 2020 ! À très bientôt !

http://gcoj.gonm.org

Nicolas Klatka

17/07/2019 11h54

Non aux tirs de Grands Cormorans !

Le grand cormoran est une espèce qui comprendrait deux sous-espèces en France :

  • l'une : Phalacrocorax carbo carbo, censée être "littorale" et qu'il est interdit de tirer ;
  • et une autre : Phalacrocorax carbo sinensis, elle, est "continentale" et il serait possible de la tirer en hiver.

Or, en hiver, ces deux sous-espèces sont indistinguables morphologiquement et nous savons, grâce à nos suivis des oiseaux bagués, que des individus P. c. carbo "littoraux", non tirables, l'ont pourtant été par les gardes de l'ONCFS : la réglementation n'est donc pas respectée par ceux-là même qui doivent la faire respecter !

Il est donc impossible d’appliquer l'arrêté dans le cadre de la loi. Ceci est d'autant plus dommageable que cette sous-espèce P. c. carbo "littorale" est en déclin !

Par ailleurs, contrairement aux allégations délirantes énoncées çà et là : un grand cormoran ne mange pas son propre poids (2 à 3,7 kg) par jour, et encore moins 4 fois son propre poids ! Suite aux études scientifiques que nous avons menées, nous avons pu déterminer que les grands cormorans mangent environ 350 grammes de nourriture par jour.

Jamais, les pêcheurs et les pisciculteurs n'ont démontré, comme le demande pourtant la loi, de démontrer la réalité économique des pertes subies. Multiplier une consommation surestimée, par un nombre d'oiseaux pifométrique sur une durée rallongée ne leur a toujours pas permis de donner un pourcentage de pertes en terme de valeur économique.

Il faut donc cesser de tuer ces oiseaux pour satisfaire un lobby dont les revendications ne reposent sur aucun fait scientifique.

Nous vous invitons donc à répondre défavorablement à ce projet d’arrêté afin d’empêcher la mise en place de cette nouvelle dérogation.

Vous pouvez vous rendre sur la page, en lien ci-après, de la consultation publique pour déposer votre avis : Projet d’arrêté fixant les quotas départementaux dans les limites desquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant les grands cormorans (Phalacrocorax carbo sinensis) pour la période 2019-2022

 

Voici des arguments issus de l'article sur le site de la LPO, à utiliser dans vos commentaires. Merci pour votre mobilisation avant le 31 juillet et n’hésitez-pas à inviter vos proches à faire de même !

  • Le quota de 150 000 oiseaux à tuer sur 3 ans est disproportionné et représente la moitié de la population hivernante en France
  • L’État ne démontre pas que les tirs soient efficaces et diminuent l’impact des grands cormorans tant sur les plans économique qu’écologique si tant est que des dégâts soient prouvés;
  • Sur les eaux libres,  le prélèvement proposé dépasse 21 000 cormorans en 3 ans alors que l’espèce  s’alimente essentiellement de proies abondantes tels les cyprinidés voire des espèces exotiques (poissons-chats, Perche-soleil). Le motif de la prédation de poissons protégés doit donc être écarté ;
  • Les menaces pesant sur les poissons protégés reposent principalement sur d’autres facteurs tels que la qualité de l’eau, la présence de barrages voire la prédation par des espèces exotiques comme le Silure.
  • La réglementation impose de rechercher des solutions alternatives notamment des mesures de prévention (effarouchements, filets protecteurs…) et d’envisager le tir qu’en dernière solution quand celles-ci n’ont pas donné satisfaction.
  • Pour les départements côtiers de la Manche et d’une partie de l’Atlantique, la régulation par tir des grands cormorans porte sur la sous-espèce Phalacrocorax carbo Sinensis (dite continentale). Elle va pourtant inclure de fait (car la distinction entre les deux sous-espèces est très difficile), la sous-espèce carbo (dite maritime) et nicheuse de Bretagne et des Pays de la Loire qui, elle, est intégralement protégée et en diminution.