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13/04/2018 11h47

M07- Vauville (50)

La réserve de la Mare de Vauville

Coordonnées GPS : 49,632 N et - 1,848 W

Description

Dans l’anse de Vauville, au sein du massif dunaire qui s’étend entre le Cap de Flamanville au sud et le Nez de Jobourg au nord, se trouve la Mare de Vauville. Classé en réserve conventionnée suite à l’initiative d’ornithologues bénévoles puis en réserve naturelle nationale depuis 1976, le site est géré par le Groupe ornithologique normand depuis 1983.

La réserve est l’une des rares mares d’eau douce située en bordure littorale. Cette mare est en place depuis au moins 6000 ans et elle est isolée de la mer depuis environ 3000 ans par un cordon dunaire. Celui-ci est fragilisé par les tempêtes successives et les assauts violents des grandes marées qui l’érodent de plus en plus. Certains hivers, jusqu’à 13 mètres de dune disparaissent. Les suivis du trait de côte effectués régulièrement indiquent que la dune régresse (-1,4 ha entre 2011 et 2016) avec une perte moyenne annuelle du cordon dunaire qui avoisine 70 cm/an. En se basant sur cette moyenne, on peut supposer que, vers 2080, la mer aura créé une brèche dans le cordon. Néanmoins, notons qu’il est fort probable que ce phénomène se produise avant cette date, du fait des tempêtes de plus en plus fréquentes.

Intérêt ornithologique 

En raison de la diversité de ses milieux, la mare abrite une grande richesse biologique : plus de 2 000 espèces animales et végétales y ont été identifiées, très exactement 2 272 espèces. Parmi les 195 espèces d’oiseaux observés sur la réserve naturelle, certaines présentent un fort intérêt patrimonial comme le busard des roseaux (qui ne niche plus sur la réserve depuis 2013), le canard chipeau, la sarcelle d’hiver, les fuligules milouin et morillon, le grèbe castagneux, l’alouette des champs, le pipit farlouse, la cisticole des joncs et le grand gravelot.

En hivernage, la réserve naturelle accueille également de grands groupes de vanneaux huppés, de sarcelles d’hiver, de bécassine des marais et le très discret butor étoilé.

La réserve accueille également 31 espèces de mammifères dont sept de chauves-souris, parmi lesquelles le grand rhinolophe. Du fait de la présence d’une grande mare d’eau douce et de petites mares temporaires appelée aussi dépressions dunaires, la réserve naturelle accueille un grand nombre d’amphibiens. En effet, sur les 18 espèces présentes en Normandie, la réserve naturelle de Vauville en accueille 14. La mosaïque d’habitats que constitue la réserve naturelle est également propice aux invertébrés, puisque 1 192 espèces ont été observées, et également à la flore qui compte 478 espèces de plantes, 47 espèces de mousses, 58 de lichens, 7 hépatiques et 210 espèces de champignons.

Vous rendre à la réserve GONm de la Mare de Vauville

Pour vous rendre à la Mare de Vauville, si vous arrivez dans la Hague par la D901 (qui vient de Cherbourg ou des Pieux), entrez dans Beaumont-Hague et tournez à gauche pour prendre la D138 qui va vers Vauville. Vous descendez au niveau de la mer en traversant un vallon bordé de landes (la vallée de Beaumont) et vous arrivez à Vauville. Dans le petit bourg, après avoir traversé le ruisseau de la Grande Vallée, prenez à droite puis 150 m. plus loin à nouveau à droite vers le camping et la réserve. Passez devant le camping, un petit parking se trouve juste devant l’entrée de la réserve. L’accès est libre, mais attention à ne pas déranger les oiseaux : soyez discrets dans les observatoires et ne quittez pas les sentiers.

Merci

M08- Nez-de-Jobourg (50)

La réserve du Nez-de-Jobourg

Coordonnées GPS : 49,673 N et - 0,938 W

Description

A 20 km à l’Ouest de Cherbourg, le Nez-de-Voidries est le point culminant (138 m. d’altitude) et le Nez-de-Jobourg le plus spectaculaire des falaises de la Hague.

Le Nez-de-Jobourg est un cap escarpé d’environ 100 m de large et 200 m de long qui possède une crête culminant à environ 50 m du dessus de la mer. Son grand axe est orienté nord-est/ sud-ouest. Son extrémité sud se termine par une falaise abrupte d’environ 40 m de hauteur. Il est entouré d’une série d’îlots et de rochers qui le protègent des assauts des vagues. Il est relié au « continent » au nord-est par un étroit passage qui fait que le Nez-de-Jobourg est une presqu’île. Géologiquement parlant, le Nez-de-Jobourg est constitué de roches métamorphiques précambriennes de gneiss, micaschistes et schistes qui s’érodent laissant des éboulis de volume et de granulométrie variable sur les côtés du cap.

Cette réserve est la plus ancienne des réserves ornithologiques normandes : elle a été créée en 1965.

Intérêt ornithologique 

74 espèces ont été relevées. Parmi elles, les oiseaux marins nicheurs qui ont justifié la création de la réserve : grand cormoran (jusqu’à 30 couples nicheurs), cormoran huppé (15 à 35), huîtrier-pie (1), goéland marin (1 à 2), goéland argenté (20 couples nicheurs jusqu’en 1980 puis disparition, mais un retour s’amorce peut-être depuis 2015). Parmi les espèces rupestres, citons le faucon pèlerin (bien visible mais nicheur une seule fois sur la réserve même, le faucon crécerelle (1), le grand corbeau (0 à 1 couple nicheur selon les années). Ajoutons : pipit maritime, rougequeue noir, traquet pâtre et fauvette pitchou. Le merle à plastron n’a niché qu’une seule fois, en 1980 mais s’observe chaque année au passage prénuptial.

Parmi les nicheurs disparus, citons les alcidés au XIX° siècle, le crave à bec rouge (mais une opération de réintroduction est en cours dans les îles anglo-normandes proches et -elle permettra peut-être de le revoir) et … le choucas des tours (15 couples nicheurs en 1969 et disparu depuis).

Vous rendre à la réserve GONm du Nez-de-Jobourg

Pour vous rendre à la réserve du Nez-de-Jobourg, si vous arrivez dans la Hague par la D901 (qui vient de Cherbourg ou des Pieux), n’entrez pas dans Beaumont-Hague et poursuivez la D901 quoi vous fera longer le centre nucléaire de la Hague jusqu’à Jobourg. Face à l’église, prenez la D202 prenez à gauche au rond-point la D401E2 qui vous conduira jusqu’aux Nez de Voidries et de Jobourg. Au bout, parking. Gagner à pied le Nez-de-Voidries où se trouve l’Auberge des grottes puis gagnez le « sentier des douaniers » ou GR 223 désormais. Empruntez-le vers le sud sur 700 m. : vous faites le tour de l’Anse de Senival ; tout au long, vous avez une vue magnifique sur la réserve du GONm du Nez-de-Jobourg. Arrivés au sommet du Nez, vous êtes face à la réserve dont l’entrée est interdite mais vous verrez sans problèmes les oiseaux qui y nichent ainsi que ceux qui passent en mer.

La visite peut être dangereuse : le sentier est étroit et les falaises parfois à pic. Ne pas emprunter par grand vent et se munir de chaussures de marche adaptées.

C05- Le Gast (14)

La réserve du Gast

Coordonnées GPS : 48,803 N et - 1,049 W

Description

A 15 km à l’Ouest de Vire, et à moins de 5 km au sud de Saint-Sever-Calvados, la réserve du Gast est un lac de barrage sur le cours supérieur de la Sienne.

Ce plan d’eau niché au cœur du massif forestier de la forêt de Saint-Sever présente un paysage original, qui rappelle quelque peu des paysages nordiques.

Intérêt ornithologique 

Plus de 80 espèces d’oiseaux ont été observées sur cette réserve. Parmi elles, les oiseaux d’eau sont bien sûr l’élément majeur. Les nicheurs les plus réguliers sont les grèbes huppé et castagneux, le canard colvert, la foulque macroule ; plus occasionnellement, la sarcelle d’hiver.

En estivage ou en migration, le balbuzard pêcheur et la cigogne noire sont les espèces les plus remarquables et il est difficile de ne pas les voir en août ou septembre.

Les bois avoisinants vous permettront d’observer les espèces forestières classiques de Normandie.

Vous rendre à la réserve GONm du Gast

De Saint-Sever-Calvados (nouvelle commune de Noues-de-Sienne), prendre la D81 vers le sud sur 2,5 km puis à gauche vers l’Ermitage. Au bout de 100 m suivre vers la gauche et après 1 km on arrive dans la queue du plan d’eau. Sa rive gauche est une réserve du GONm et vous pouvez observer de là les oiseaux…

M04- Chausey (50)

La réserve de Chausey

Coordonnées GPS : 48,873 N et -1,824 W

 

→ Visitez le micro-site consacré à la réserve ornithologique de Chausey à cette adresse → http://chausey.gonm.org

 

Description

A 16 km au large de Granville, l’archipel de Chausey est un ensemble d’îles, d’îlots et de rochers où les variations du niveau de la mer, liées à un marnage exceptionnel, transforment du tout au tout le paysage d’une heure à l’autre.

La réserve a été créée en 1987, par accord avec la SCI des Îles Chausey, propriétaire de le tous les îlots de l’archipel et d’une grande partie de la Grande Île.

A marée basse, de vastes étendues sableuses ou vaseuses se découvrent et permettent aux oiseaux limicoles de se nourrir. A marée basse, les mêmes lieux deviennent le lieu de pêche des oiseaux piscivores.

L’accès aux îlots est interdit pour permettre aux oiseaux marins de nicher en toute quiétude sauf de fin juillet à septembre. L’accès à la Grande Île est autorisé à condition bien sûr de respecter les sentiers et la quiétude tant des habitants que des oiseaux.

Intérêt ornithologique 

243 espèces ont été recensées sur la réserve : c’est dire la richesse du lieu. Ce sont surtout les oiseaux marins et de rivage en période de nidification qui constituent l’intérêt ornithologique majeur de l’archipel : premières colonies françaises de cormoran huppé, de goéland marin et d’huîtrier-pie ; seul site français de nidification du harle huppé ; mais aussi colonies de grand cormoran, goélands argenté et brun, de sternes pierregarin, parfois caugek, exceptionnellement de Dougall, nombreux nicheurs de tadorne de Belon, etc.

Sur la Grande Île, grande richesse en passereaux nicheurs dont la plupart présente une familiarité avec l’homme tout à fait exceptionnelle.

En période internuptiale, le mois d’octobre permet l’observation d’oiseaux rares en halte migratoire et, en hivernage, nous noterons à côté de la présence de la bernache cravant et de nombreux limicoles « classiques », la présence hivernale régulière du chevalier aboyeur et du courlis corlieu.

Vous rendre à la réserve GONm de Chausey

Pour vous rendre à Chausey, vous devez prendre le bateau à Granville (Compagnie la Jolie France). La traversée dure environ une heure. Si vous voulez pleinement profiter du site, en particulier, tôt le matin et tard le soir quand le flot des touristes a reflué, n’hésitez pas à y passer au moins une nuit (hôtel et gîtes sont présents).

Du débarcadère, empruntez le sentier qui vous fera traverser l’île jusqu’à la petite plage de Port Marie. Suivez le haut de plage et prenez le sentier qui vous conduira tout au long de la côte occidentale de la Grande Île. Une fois atteint le Château Renault, vous pourrez continuer vers la pointe Nord-ouest ou vous arrêter sur la plage de Port Homard ou plus au nord sur Grande Grève pour observer les îlots en face ou les vasières découvertes.

Vous retraverserez ensuite l’île pour aller sur la côte face au Sund à l’Anse de la Truelle) pur y observer les oiseaux de ce bras de mer et ceux des îlots qui se trouvent en face. Du Sémaphore en haut de la pointe nord de la Grande Île que vous pouvez gagner par un sentier qui escalade Gros Mont, ou depuis la terrasse de l’hôtel à l’autre bout de l’île que vous aurez rejoint en suivant le sentier qui traverse toute l’île dans sa grande longueur, beaux points d’observation vers l’archipel.

Attention à ne pas déranger les oiseaux : soyez discrets. Merci !

12/04/2018 15h35

C12- Saint-Sylvain (14)

 La réserve ornithologique de Saint-Sylvain est située dans le département du Calvados sur la commune de Saint-Sylvain à 22 km au Sud-est de Caen. La réserve a une superficie de 4 ha.
Cette réserve appartient au Groupe ornithologique normand et a été obtenue dans le cadre des mesures compensatoires à l’installation du parc éolien de Fierville-Bray.
Ce petit secteur de plaine est soustrait à l'agriculture intensive de la plaine de Caen ; il est désormais dédié aux oiseaux, particulièrement l’œdicnème criard, le bruant proyer, l’alouette des champs...
Depuis 2011, la réserve est labourée et une bande périphérique, large de quelques mètres, est semée chaque année en blé, sorgho, phacélie, sainfoin, … ; le centre n'est pas ensemencé afin de laisser le sol nu pour accueillir l'œdicnème criard.
L'inventaire botanique réalisé par le CBN a permis de recenser 101 espèces de plantes, dont certaines rares voire peu communes pour la région comme le mouron bleu, le chardon penché, la petite linaire.

Les oiseaux de la plaine ont très vite trouvé occupé la réserve, puisque les nicheurs suivants y ont été observés : œdicnème, caille, perdrix grise, alouette des champs, bergeronnette flavéole, bergeronnette printanière, bruant proyer.
En période internuptiale, héron cendré, buse variable, bondrée apivore, busard Saint-Martin, busard des roseaux, faucon hobereau, faucon émerillon, faucon crécerelle, caille des blés, perdrix grise, œdicnème criard, goéland brun, goéland leucophée, goéland argenté, goéland cendré, mouette rieuse, pigeon ramier, alouette des champs, pipit farlouse, bergeronnette grise, bergeronnette flavéole, bergeronnette printanière, traquet motteux, bruant jaune, bruant des roseaux, verdier d’Europe, linotte mélodieuse, corbeau freux, corneille noire … y ont été observés.

Si l'accès au site n'est pas autorisé, une sortie découverte y est faite une fois par an.

15/02/2018 16h14

Réseau des Réserves de Normandie 2017

RRN 2017 - Réseau des réserves de Normandie

Des espaces protégés pour les oiseaux, la faune et la flore

Septembre 2016 à août 2017

17/02/2017 11h14

Réseau des réserves de Normandie 2016

Réseau des Réserves de Normandie 2016

Des espaces protégés pour les oiseaux, la faune et la flore

Septembre 2015 à août 2016

04/05/2015 15h18

Journée Internationale des espèces menacées : 11 Mai 2015

Parmi les très nombreuses journées internationales proposées au cours de l'année, le GONm a choisi d'en relayer certaines comme la Journée internationale des espèces menacées le 11 mai 2015.

Grâce à ses nombreuses études et enquêtes, le Groupe Ornithologique Normand a pu établir les listes rouges des oiseaux de Normandie (voir en cliquant ici).
Tout d’abord, une précision : il ne faut pas confondre « rare » et « menacé ». Ainsi, le bruant jaune est menacé pourtant il n'est pas rare. À l’inverse, le faucon pèlerin est encore rare mais n’est plus menacé.

Pour ne parler que des nicheurs puisque nous sommes au printemps, rappelons que cette liste rouge montre que :

  • 16 espèces ont disparu de Basse-Normandie en un siècle ;
  • 28 espèces sont en danger critique ;
  • 20 en danger ;
  • 24 vulnérables.

Ce constat est éloquent. 

Que faire ?

20150511-carte-reserves.jpgPour protéger ces espèces, outre la préservation des oiseaux de la destruction directe, le GONm a choisi de privilégier les actions visant à la protection de leurs milieux de vie : c’est pour cela qu’il a créé et qu’il gère un réseau de 33 réserves sur toute la Normandie.

Pour ne pas sombrer dans un pessimisme excessif, le GONm a choisi de sensibiliser le public à cette « érosion de la biodiversité » en célébrant une action pionnière puisqu’elle a 50 ans.
Il y a 50 ans, en effet, que la réserve du Nez-de-Jobourg était créée : c’est la plus ancienne du réseau des réserves du GONm.

Nous vous invitons donc à cet événement en vous donnant rendez-vous à 10 h au Nez-de-Voidries à Jobourg (Manche) le lundi 11 mai 2015 en présence de M. J. Alamargot, propriétaire du Nez-de-Jobourg et créateur de la réserve et de M. P. Allain, actuel conservateur de cette réserve du GONm.
Nous pourrons découvrir les oiseaux marins nicheurs de la réserve, certains d’entre eux étaient, il y a 50 ans, au bord de l’extinction en Normandie.

25/02/2015 15h27

Les Observatoires de l'avifaune normande : bilan 2014

Pour suivre au mieux les oiseaux de Normandie et leurs milieux, le GONm a mis en place six observatoires dont certains vont bientôt fêter (en 2017) leur cinquantième année de suivis.

C’est donc avec un recul dans le temps inégalé que le GONm agit et peut proposer des indicateurs pertinents !

Tous ces observatoires, conjointement avec les autres études et enquêtes menées par le GONm, nous permettent de suivre au plus près l’évolution des populations d’oiseaux de Normandie et, par exemple, nous permettent de mesurer l’évolution des pollutions marines, l’impact du réchauffement planétaire, les conséquences de la destruction des zones humides, etc.

Le document présente de manière synthétique quelques résultats du fonctionnement de ces observatoires au cours de l’année 2014.

 

 

26/01/2015 16h46

Réseau des réserves de Normandie 2014

Réseau des réserves de Normandie 2014 : des espaces protégés pour les oiseaux, la faune et la flore.

Septembre 2013 à août 2014

 

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